Aiden Finnagan
Membre du forum Natif du Rowcastle
Ϟ Inscription : 08/03/2021 Ϟ Messages : 72 Ϟ Points : 242 Ϟ Tickets magiques : 00 Ϟ Avatar : Colin O'Donoghue Ϟ Crédits : Avatar Voluspa Ϟ Autre(s) compte(s) : Krishna, William Ϟ Âge du perso : 36 ans - 14 juin 1984. Ϟ Pouvoir : Eau - Manipulation ; Jets d'eau Ϟ Guide : Cansu, une renarde polaire. Ϟ Statut Social : Libre comme l'air mais marié à ses bouquins. Ϟ Métier(s)/autres : Bibliothécaire et explorateur à ses heures perdues. Ϟ Lieu de résidence : Le Meiklam.
| Sujet: Journal de bord de Aiden Finnagan Lun 15 Mar 2021 - 22:41 | |
| JOURNAL DE AIDEN FINNAGAN
Il était une fois...
Aiden Eoin Mal Finnagan est un explorateur, un Indiana Jones magique, un bibliothécaire sexy portant de l'eyeliner et une barbe de quelques jours pour le plus grand plaisir des yeux. ☽ Il est né le 14 juin 1984 au Rowcastle. Aujourd'hui, âgé de 36 ans, il vit dans un petit cottage au Meiklam. ☽ Pansexuel, il apprécie toute sorte de compagnie, surtout qu'il n'a eu aucune relation amoureuse sérieuse depuis plus d'un an. ☽ A vécu toute sa vie avec son grand frère Quinn, son cousin Darren et sa sœur Siobhàn. A très mal vécu le départ de cette dernière de Daearen, malgré tout le soutien qu'il lui a apporté. ☽ Est le seul à maitriser l'eau dans sa famille composée uniquement de sorcier de feu. Il est l'un des seuls à ne pas travailler dans l'atelier Finnagan, souffleurs de cristal de génération en génération. ☽ Passionné par la magie et son histoire.
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Dernière édition par Aiden Finnagan le Dim 16 Mai 2021 - 8:43, édité 6 fois
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Aiden Finnagan
Membre du forum Natif du Rowcastle
Ϟ Inscription : 08/03/2021 Ϟ Messages : 72 Ϟ Points : 242 Ϟ Tickets magiques : 00 Ϟ Avatar : Colin O'Donoghue Ϟ Crédits : Avatar Voluspa Ϟ Autre(s) compte(s) : Krishna, William Ϟ Âge du perso : 36 ans - 14 juin 1984. Ϟ Pouvoir : Eau - Manipulation ; Jets d'eau Ϟ Guide : Cansu, une renarde polaire. Ϟ Statut Social : Libre comme l'air mais marié à ses bouquins. Ϟ Métier(s)/autres : Bibliothécaire et explorateur à ses heures perdues. Ϟ Lieu de résidence : Le Meiklam.
| Sujet: Re: Journal de bord de Aiden Finnagan Mar 16 Mar 2021 - 19:35 | |
| Chronologie de vie jour mois année ▬ En cours. 2005 ▬ tw : violence, blessures graphiques, homophobie, coming-out. - Storytime / en cours d'écriture:
Erin chevauchait son guide, lancé au galop. Lorsque Cansu était arrivée au domaine des Finnagan sans son fils, elle s’était inquiétée. Ils n'étaient pas du genre à s'éloigner l'un de l'autre depuis qu’ils s’étaient trouvés, et elle était arrivée en courant, visiblement agitée et épuisée. Morris avait alors transmis à sa sorcière les propos de la renarde. La femme avait aussitôt pris les rennes avec la ferme intention de récupérer son fils, malgré l'humeur désastreuse de son époux. Cansu, dans les bras d'Erin, donnait ses indications, que le cheval suivait sans se questionner. La femme eut l’impression de traverser le pays. Lorsque le cheval s’arrêta, ils étaient à l’entrée d’une ruelle et c’est là qu’elle le vit, allongé dans une marre de sang. Erin accouru et s'agenouilla près de son fils, portant les mains à son visage tuméfié. « Aiden ? Aiden mon cœur, réveille-toi. » Sa voix tremblait, elle avait les larmes aux bords des lèvres, il avait beau être un jeune adulte, c'était son bébé et elle ressentait, au plus profond de son être chaque blessure qui lui avait été infligée. Un râle sifflant se fit entendre et son fils lui prit la main. Le sang l'avait rendu poisseuse « C'est pas mon sang » précisa Aiden d'une voix faible, tentant de sourire. Les larmes roulèrent sur les joues d'Erin et elle murmura « Oh mon bébé. » Le jeune bibliothécaire avait l'impression que tout son corps n'était plus que fragments désorganisés. « On va voir un médecin Aiden, d'accord ? » Il ne répondit rien, il se sentait impuissant. Sa magie ne l'avait pas aidé. Ils avaient été trop nombreux et lui trop faible. Il se dit que, peut être, les choses se seraient passées autrement s’il avait été comme les autres membres de sa famille. Visualiser des flammes augmenta la douleur qu’il ressentait et il essaya de chasser l’image de son esprit que s’il avait été comme les autres, cela ne serait pas arrivé. La voix d’Erin le berçait alors qu’elle faisait tout son possible pour le garder éveillé et bientôt, il sombra. Lorsqu’il ouvrit les yeux, sa mère était là. Elle l’observa un instant, soulagée malgré ses paupières gonflées et mauves, les multiples ecchymoses. Erin caressa les cheveux de son fils. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » Murmura-t-elle. Il voulu se mordre la lèvre inférieure mais il frémit de douleur, et elle vit une larme couler sur sa joue. Elle se questionnait, inquiète, puis il répondit enfin. « Je crois juste que... certaines personnes n’aiment pas voir un garçon embrasser un autre garçon. » La femme eut un moment d’incompréhension puis la révélation de son fils la frappa d’un coup. « Je suis désolé maman. » articula le jeune homme. Elle déposa un baiser sur son front. « Tu n’as pas à l’être mon cœur. » Elle avait l’impression d’avoir échoué, elle n’avait pas réussi à le protéger des intolérants qui évoluaient dans leur monde. Il regarda sa mère, les yeux mi-clos, la voyant hésiter. Elle parla enfin : « Et… Le garçon avec qui tu étais… Est-il… ? » Elle s’arrêta, ne sachant pas comment poser la question. Aiden lui répondit, faisant régulièrement des pauses en grimaçant « Il... est humain… Alors… je lui ai dis de courir… Sans… Se retourner. » Elle le regarda avec tendresse, toujours à vouloir protéger ceux qui comptaient pour lui avant de se protéger lui-même. Le temps avait beau passer, il restait le même. [tbc.] 25 FEVRIER 2019 ▬ - Storytime:
Aiden avait passé les derniers jours avec Chvarned, son amie d’enfance. Il avait appris que pendant toutes les années où elle l’avait chassé de sa vie, elle cachait en réalité le secret du lieu où se trouvait Ippolit Pavlov, le premier petit ami du sorcier. Ils avaient passé une bonne partie de leurs journées à se découvrir l’un l’autre. Le bibliothécaire se disait qu’il ne devait pas y avoir un centimètre de peau de la belle qu’il n’avait pas exploré de ses lèvres et la réciproque était valable. Mais c’était un lundi et ils avaient bien été dans l’obligation de reprendre le travail. Les premiers coups de pelle sur le chantier archéologique du Rowcastle devait commencer le dimanche matin et il lui rester donc moins d’une semaine pour finir de préparer le tout. Sans compter qu’il devait attendre Hughes qui devait faire une expertise des dégâts qu’il avait causé à la maison en se mettant en colère. Mais il pouvait profiter d’un bonne partie de la journée pour travailler. Cansu était arrivée aux aurores et s’était roulée en boule sur ses genoux alors qu’il était assis à son bureau. Il était concentré sur son travail et les heures passèrent en un instant. Le brun en oublia de prendre un déjeuner. Il grattait parfois sa guide entre les oreilles, la caressait d’autres fois, la laissait aller et venir. Aiden prenait sa mission de recherches très à cœur et ça lui permettait de ne pas penser à William, au secret de Cara, à celui de Chvarned, au leur maintenant, à Ippolit, à ce qu’il pouvait vraiment faire avec ses pouvoirs. En fin d’après-midi, il fut sorti de son travail par le bruit du carillon qui résonna dans l’entrée. Il partit ouvrir la porte et se retrouva nez à nez avec William. Sa barbe était taillée, ses cheveux coupés assez courts, il portait ses lunettes. Le cœur d’Aiden explosa. « L.. Liam, qu’est-ce que tu fais là ? J’attendais Hughes. » Lança-t-il en direction de son ex-compagnon. « Il a eu un contre-temps, je le remplace. Et ça m’intéressait de savoir quel genre de travaux tu allais devoir faire chez nous. » Nous. C’était un mot qui avait tellement de pouvoir et qui rappelait au sorcier tout ce qu’il avait perdu. L’explorateur me mordilla la lèvre nerveusement avant d’avoir un pas de recul. « Bah, entres... » Liam entra et retira son manteau pour le suspendre dans l’entrée et Aiden eût eu mal à ne pas détailler l’intégralité de son corps, le dévorant du regard. « Tu vas bien ? » Lui demanda-t-il plus pour combler le silence gêné qu’il ressentait plutôt que par intérêt véritable. * Laisse-moi le croquer * * Reste en dehors de ça, s’il te plait Cansu. Va te balader, ma belle. * Il la suppliait presque et elle décida de rester silencieuse. Il fallait qu’il se fasse à l’idée qu’il n’avait pas son Liam devant les yeux mais M. Harper, architecte, qui venait expertiser le salon pour estimer les coûts de rénovation. Il l’entendit pousser des petits soupirs d’exaspération en découvrant l’ensemble des dégâts. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » Aiden humecta ses lèvres. « Hm. Je me suis énervé… Et les canalisations ont sautées. » Liam se tourna vers lui avec un air étonné. « C’est ton pouvoir qui a fait tout ça ? » Demanda-t-il. Le bibliothécaire devait prendre sur lui pour ne pas avoir envie de s’enterrer sur place d’un côté, et pour ne pas fondre en entendant la profondeur de sa voix. « Qu’est-ce qui a bien pu faire que toi, tu t’énerves ? » « Oui mon pouvoir, et je me suis disputé avec une amie. » « Tu as couché avec ? » Demanda-t-il immédiatement. « Ça ne te regarde pas Liam… Ça… Ça ne te regarde plus. » L’architecte remonta ses lunettes. « Les canalisations sont gelées. » Précisa William. « Oui. C’est son pouvoir à elle... Et depuis, j’ai coupé l’arrivée d’eau... »Aiden se sentait soudainement profondément idiot. Depuis leur séparation, il se trouvait en règle générale plutôt stupide et inutile. Et voir ainsi celui avec qui il avait imaginé finir ses jours ne faisait qu’amplifier ce sentiment. « J’ai entendu des rumeurs sur toi. » Dit soudainement son ex-compagnon. « Comme quoi tu écumes les bars et que rentres chaque soir avec un ou une inconnu. » Aiden soupira longuement. « Tu faisais ça aussi lorsqu’on était ensemble ? » Il tourna la tête et regarda William dans les yeux. « Quoi ? Je… Non, Liam, je ne t’ai jamais trompé. » Il eut un petit rire. « C’est ridicule. Je t’aime William, j’aurai jamais fait ça. » Le sorcier d’eau réalisa trop tard l’emploi du présent dans sa phrase. Ses propos n’étaient pas faux, mais il aurait préféré ne pas l’avouer. Il lui tourna le dos et quitta sans un autre mot le salon pour retourner dans son havre de paix. Il posa les deux mains sur son bureau. « Prouve-le moi, Aiden. » Entendit-il. Le jeune sorcier releva la tête et se tourna vers son ex. « Déshabille toi et prouve-le moi. » « Oh Liam » Murmura Aiden avant de prendre possession de ses lèvres et de le plaquer contre la bibliothèque. En une seconde, les derniers mois passés sans lui, sans sa présence, son odeur, ses baisers, tout disparu. Le sorcier se sentait à nouveau entier. « Je t’aime tellement. »Ses baisers étaient passionnés, désespérés, comme s’il avait peur qu’on lui arrache William des bras une nouvelle fois. Aiden retira un à un les boutons de la chemise de son amant sans même prendre le temps de quitter ses lèvres. Il se décrocha de lui uniquement pour faire passer son propre t-shirt au-dessus de sa tête. Le brun récupéra les lunettes de son compagnon pour les poser sur son bureau et il plongea ses yeux dans les siens. Il ne voulait plus personne d’autre que lui dans sa vie. Jamais. Aiden se sentit bouger, cette sensation le réveilla. Il ouvrit les yeux lorsqu’il entendit une marche craquer. La nuit était tombée et William n’était plus à ses côtés. « Liam ? » murmura-t-il d’une voix rauque. Il s’extirpa du lit, enfila son boxer et sortit de la chambre. Arrivé dans le salon, il vit que William était en train de mettre ses chaussures. « T’allais partir sans me dire au revoir ? » Demanda d’une voix lasse le bibliothécaire. « Je ne voulais pas te faire de peine. » Répondit le second. Aiden pesta intérieurement : à quel moment ça n’allait pas lui faire de peine de se réveiller seul dans leur maison ? « C’était sympa Aiden, tu m’avais manqué… Ton corps... Ça m’avait manqué mais je ne reviendrai pas sur ma décision. » « Tu. Hm. Tu t’es juste dit que tu allais coucher avec moi et faire comme ci de rien était ? » Sa voix était froide. « Tu m’as utilisé. » « Dis pas ça comme ça, toi aussi t’avais envie. » La colère lui martelait les tempes. « Dégages d’ici. » Lança Aiden alors qu’il remontait à l’étage « Je ne veux plus te revoir. Ce sera Hughes et son équipe pour les travaux. » De retour dans sa chambre, il s’habilla et redescendit les escaliers quatre à quatre. « Tu fermeras la porte en sortant, Connard. » Le dire à voix haute lui avait fait énormément de mal. L’explorateur avait eu beau le détester tant il l’aimait, jamais il ne l’avait affublé d’un tel surnom. William lui emboîta le pas en criant « Où tu vas Aiden ? ». Cansu se trouvait là, babines retroussées à grogner. « Oui, c’est bon ! Je vois bien que tu m’en veux. » Il passa une main dans ses cheveux et soupira « Cansu, suis-le s’il te plaît, assures-toi qu’il ne fasse pas une connerie. » Elle le regarda un instant avant de courir après son sorcier. Même sans utiliser son odorat, elle se doutait qu’il était parti directement au pub. Et effectivement, elle le trouva en train de descendre verres sur verres tout ce qu’il pouvait boire. Elle tenta de le raisonner. Il s’en moqua, coupant même leur connexion télépathique. Il voulait être seul dans sa tête, s’enivrer au point de finir gelé dans un caniveau du Meiklam. Il s’en foutait du moment qu’il ne ressentait plus tout ça. A la fermeture du pub, il a quelque peu déambulé dans les rues avant de s’asseoir. La renarde essayait de forcer son esprit sans y parvenir. Jusqu’à l’arrivée du shérif qui voulu vérifier s’il allait bien. « Va te faire foutre Hil. Laisse moi tranquille. » Grogna-t-il. * Il m’a chassé de sa tête * Ajouta Cansu pour faire bonne mesure et c’est ainsi qu’il finit au poste, en cellule de dégrisement. Assis contre le mur, Aiden faisait voler une goutte d’eau. « Je suis vraiment désolé pour tout à l’heure Hilary, je ne voulais pas te parler comme ça. » Lâcha-t-il soudainement. « Qui est-ce que je contacte pour que tu rentres ? » Et le sorcier répondit le premier nom qui lui passa par la tête « Chvarned Pavlov. » 26 FEVRIER 2019 ▬ en cours d'écriture avec Chvarned Pavlov- En cours d'écriture:
Peu avant midi, je vois apparaître Chvarned devant les barreaux de ma cellule. Un short, un débardeur, des cuissardes. Je précise parce que là, on est en février quand même, elle est réchauffée dit donc… Elle est sexy, je ne peux pas dire le contraire, je devrais avoir envie d’elle mais ce n’est pas le cas. J’ai juste envie de prendre mon poste à quinze heures pour penser à autre chose qu’à Liam et effacer tout ce qui a bien pu se passer ces seize dernières heures. J’ai une humeur de chien et une migraine a réveiller un mort. Allongé sur le dos, la jambe croisée, j’arrête de jouer avec ma goutte d’eau et tourne la tête vers elle. Je la regarde s’adosser au mur, elle a l’air de vivre un beau moment. Elle profite du spectacle, et je la comprends. Je dois être beau à voir... « Alors Pipou, on fait des folies sans moi ? Qu'est-ce qui t'a pris enfin ! La prochaine fois, tu m'appelles quand tu rentres dans le bar, pas pour sortir de prison. Ivresse sur la voie publique… je t'ai mieux éduqué tout de même ! » Je soupire longuement avant de lancer « Hey, Hil’, j’ai changé d’avis, c’est trop tard pour appeler Gweneth Weathers ? » Je lance un sourire narquois à Lova. « Tu me dois une grasse matinée ! Ou trois, si on y réfléchi. » J’ai un petit rire alors que je vois bien qu’elle pense à ce qui s’est passé entre nous, avec son petit sourire et la manière qu’elle a de se mordiller la lèvre. « Une grasse matinée. Pour les autres, c’est toi qui a choisi. » Mais c’est vrai que c’était un bon moment. Avant un meilleur moment, et avant un moment atroce. Alors que je me lève pour sortir de la cellule, je lui annonce : « Il faut que je passe chez moi pour prendre une douche et me changer, mais je t’invite à manger pour te remercier Lova. » Je remercie Hilary pour le gîte avec ironie alors que je récupère mes effets personnels. Ah, je n’avais même pas pris de veste. Note à moi même, ne plus me moquer des tenues de la sorcière. Même si, je vous le dis clairement, j’avais une excuse, puisque je voulais mettre un maximum de distance entre William et moi. Avant de passer les portes du poste, je lui dis enfin « Merci, Lova, d’être venu me chercher. ». Je la regarde détacher son cheval, une bête magnifique à la robe zain. Je pense alors à Morris, l’alezan guide de ma mère. Elle aurait honte de savoir que j’ai passé du temps en cellule de dégrisement. Soudain, la voix de Chvarned me sort de mes pensées « Dis, tu veux ma fourrure ? Moi je n’en ai pas tellement besoin. » Mon regard glisse vers Cansu qui s’est assise à mes pieds. * J’ai l’impression que c’est du lapin, tu peux y aller. * Je n'aime pas porter d'animaux morts. « Puis je suis pas en gueule de bois. Enfin… J’la ressens pas quoi. » * Elle marque un point * Je grogne légèrement en direction de mon guide, le crâne martelé par tout ce que j’ai pu boire dans la vaine quête d’oublier mon existence toute entière. « D’accord, merci. » Je lui lance alors que nous partons en direction de mon cottage. Je rêve d’une douche et d’un bon shampooing. Et d’une brosse à dents. J’enfile le manteau de mon amie, en baillant et le resserre autour de mon corps. « J’ai eu un mauvais lundi. » Je lui dis tout simplement, me doutant que, quoiqu’il arrive, on en viendra au sujet de William. Ce qui s’est passé durant le week-end n’a rien de sérieux, si ce n’est la découverte du secret d’Ippolit et ce que j’ai pu ressentir à ce moment-là, mais je ne sais pas comment elle va bien pouvoir réagir en apprenant que j’ai couché avec quelqu’un d’autre moins si peu de temps après son départ de chez moi. Elle me regarde comme s’il était impossible que j’ai passé une si mauvaise journée. « Après notre week-end ? Il a dû être sacrément merdique alors ! » dit-elle. Je ne relève même pas, trop occupé à avancer. Et puisque Chvarned est une chieuse accomplie, elle décide d'en trouver la raison. Pourquoi est-ce que j’ai passé une journée de merde après qu’on se soit envoyé en l’air la moitié du week-end ? Quelle bonne question... « Quelqu'un a osé ranger un livre sur la mauvaise étagère ? Ou pire, a perturbé ton système de classement si parfait ?... Ou nan nan, mieux ! Quelqu'un a bravé le sacré silence en parlant trop fort ? » Un léger sourire se dessine tout de même sur mon visage. « Non. Déjà parce que c’est nous qui rangeons les livres et ensuite j’ai travaillé de chez moi hier. » De chez William et moi. De notre maison. Et lorsque je pense à lui, je ressens une vive douleur me retourner le ventre. Il me manque tellement. J’ai beau lui avoir dit que je ne voulais plus le voir, chaque moment loin de lui est une torture. D’une voix lasse, je lui dis « William est passé pour expertiser le coup des réparations de notre maison. » J’ouvre à nouveau la bouche, mais aucun son n’en sort. Je soupire simplement. Avant d’ajouter finalement. « Et toi, ton lundi ? »
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